lundi 19 septembre 2016

Courtisons, vite et bien !

Présence d'une "prestigieuse" maison de généalogistes et des membres du CSN
 à Bordeaux pour promouvoir le métier de notaire , il est vrai que la ville est magnifique,
 mais il y a surtout un personnage à courtiser, un futur présidentiable au plus haut
 dans les sondages le" courtisage " , une vieille manie dès 1816, provenant des vestiges
 de l'ancien régime.
Les soutiens pour la campagne présidentielle sont le nerf de la guerre, n'étant pas dans
 "les petits papiers" et dans les secrets "d'alcôves", je ne peux pas narrer ce qui s'y est
 promis : les "négociations"étant toujours "numérus clausus", la belle institution notariale
est prête à cracher au "bassinet" ( la formule est un peu cavalière mais comme à la base
 c'est l'argent des citoyens , pourquoi s'en priver ! ) , des largesses bien sûre en tout bien
 tout honneur .
Congrès du notariat à Nantes , la présence du ministre de la justice est incontournable ,
 le personnage qui ne paie pas de mine, est  paraît-il un fin stratège , qui est-il vraiment ?
 Son mandat qui risque d'être court nous laissera sans aucun doute dans " l'expectative" ,
 au congrès il *"discourt" , et me laisse d'ailleurs dubitatif.
* ( "Il s'écoute et jubile, les convives nullement impressionnés , ne boivent pas ses paroles
mais trinquent au buffet." )

Coutumiers du fait sont les notaires, le 2 novembre 1945, la veille du remplacement du
 gouvernement provisoire, signature par le président tout aussi provisoire de l'ordonnance
 "rédigée" par le futur CSN, avec l'aide du ministre de la justice toujours "bienveillant"
 à l'égard de l'institution ,écrire sa propre feuille de route : le rêve de nombreux "renégats" .

Mon avis personnel ( je me permets de le donner , après tout c'est mon blog)!
Ce président ,militaire, s'est-il laissé berner ?N'oublions pas que l'autre militaire le"maréchal "avait refusé la demande d'association du notariat ainsi que leur "auto-élection" (ceci provisoirement),la rivalité des deux hommes a peut-être joué... habiles sont les notaires quand leurs intérêts sont en jeu, ils auront su convaincre que leurs errements du passé étaient circonstanciels , les transgressions "vichystes" faisaient déjà elles aussi parties du passé, certainement dans un esprit d'apaisement le président posa sa signature au bas du
document.
Ce soldat dont le patriotisme ne fait aucun doute, cet homme haut en couleur et en
 symbole ,comme l'est le drapeau de la nation, avait d'autres chats à fouettés.

Le notariat s'est "refait " discret , en profitant surement pour dissimuler son
" butin de guerre", il avait échappé à la vindicte populaire très " anti-collabo" ,
échapper aussi à la menace des"communards" ceux-là mêmes qui auraient pu prendre
 au CSN fraichement "promu" le" magot " si singulièrement gagné .
 ( voir livre les notaires sous l'occupation (1940-1945 ).